La rareté de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs devrait maintenir une certaine pression sur les salaires au Québec l’an prochain.
La rareté de main-d’oeuvre dans plusieurs secteurs devrait maintenir une certaine pression sur les salaires au Québec l’an prochain. Les employeurs de la province prévoient accorder des augmentations salariales moyennes de 2,6% pour 2019. C’est une étude du Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui arrive à cette conclusion. Le CPQ base ses prévisions sur les enquêtes menées par cinq firmes de conseillers en ressources humaines auprès d’entreprises au cours de l’été. Si ça se concrétise, les hausses au Québec se retrouveraient pratiquement au même niveau que la moyenne canadienne. «Par le passé, on parlerait d’augmentations un peu plus faibles. Par contre, pour 2018 et 2017, on avait prévu des hausses du même ordre de grandeur», explique Norma Kozhaya, économiste en chef au CPQ. Mme Kozhaya croit que ces prévisions traduisent la bonne santé de l’économie québécoise puisque les hausses prévues sont plus élevées que l’inflation. Quant à la pénurie de main-d’œuvre, elle estime que les entreprises utilisent d’autres moyens en plus des salaires pour y remédier, comme offrir des avantages sociaux ou des vacances. Le CPQ représente plus de 70 000 employeurs au Québec.