1 - Les employeurs pourraient avoir du mal à recruter
Les chercheurs d’emploi ont beau se réjouir du resserrement du marché du travail et de la hausse des salaires, cette conjoncture représente néanmoins un défi pour les employeurs, qui risquent d’avoir plus de mal à pourvoir leurs postes. Dans leur course aux travailleurs, ils pourraient être contraints de hausser les salaires, d’intensifier la formation en cours d’emploi ou d’assouplir leurs critères d’embauche. Par contre, les employeurs en technologie ont plus de chances d’attirer plus de talents des États-Unis et d’ailleurs en raison du climat politique chez notre voisin du Sud.
2 - La hausse du prix du pétrole pourrait stimuler l’emploi
Comme l’a démontré le Hiring Lab, l’effondrement du prix du pétrole en 2014 a porté un coup dur au marché de l’emploi de certaines provinces. Depuis, le taux d’emploi est plus bas dans les provinces pétrolifères comme l’Alberta et la Saskatchewan qu’ailleurs au Canada. Cela dit, après deux ans de marasme, le prix du pétrole a finalement recommencé à monter, modestement, mais régulièrement, à partir de la mi-2017. La récente entente de l’OPEP de réduire l’offre améliore les perspectives. Si la tendance se maintient en 2018, les régions pétrolifères devraient en profiter.
3 - Le marché du logement risque de ralentir encore
Après des années de hausse fulgurante à Toronto, à Vancouver et dans d’autres grandes villes, le marché du logement commence à s’essouffler. Ce ralentissement écarte le risque d’une correction immobilière brutale qui perturberait la croissance de l’emploi et l’économie canadienne dans son ensemble.